L’exposition

«Je suis à mon bien-aimé et ses désirs se portent vers moi»
(cantique des cantiques 7,10)


Dans cette exposition intitulée « L’Éden », l’artiste s’interroge sur l’essence de l’amour. Eros, Agapè, désir né d’une même pulsion d’union à soi-même, élan extérieur autant qu’intérieur où l’être réunifié éclot à lui-même.

«Comment puis-je être si je ne suis aimé? Pour qu’il y ait être, il faut de l’Être une première donation. «Je suis» est un donné, la reconnaissance de ce qui me donne l’être. Je ne suis que par un ailleurs, un autre qui me fait être ce que je suis, et ce que je suis n’est pas seulement un étant dans lequel il y a de l’être, mais un être dans lequel il y a du don.»*

La parole se déroule sur la toile et le papier et relie une oeuvre à une autre, tel un fil conducteur que le visiteur est invité à parcourir dans des lectures aléatoires.



Lorsque j’ai vu
mon être
dans son pays
d’Eden
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L'Éden - S.Fiol (extrait)


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Ce travail est dédié à mon professeur André Birmelé, qui m’a fait comprendre que l’essence de notre humanité est lien, que l’existentiel est relationnel.

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* Citation de Jean-Yves Leloup in Leloup, J.Y., Bensaïd C. (2005) Qui aime quand je t’aime?, Paris, Albin Michel

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